Carnet n° 427 du 7 novembre 2016

Vous avez dit « primaires » ?

 

Venue des États-Unis, cette nouvelle « technique de désignation » des candidats de chaque parti ou camp politique, initiée en France par les socialistes en 2012 avec un certain succès dans la démarche,… sinon dans les résultats…, bouleverse l’élection présidentielle en elle-même puisque ce sont des électeurs de chaque camp qui, de fait, désignent les candidats qui se présenteront devant les Françaises et les Français….,

avec des programmes et des projets qui, étant destinés à convaincre leurs camps respectifs, s’éloignent nécessairement du programme et des projets susceptibles de Rassembler les Français dans leurs diversités.

 

Si j’ajoute à cela le spectacle donné à la télévision par les prétendants de droite derrière leurs pupitres, chronomètres en main et regards aiguisés sur leurs frères ennemis intimes, on a davantage l’impression d’assister à un spectacle de Guignol qu’à un bel exercice de Démocratie renouvelée.

 

Ils sont 7 chez les LR/UMP comme les 7 nains, les 7 mercenaires, les 7 péchés capitaux (à défaut d’être les 7 merveilles du monde)… et l’une ou l’un d’entre eux a « toutes les chances » (nous disent les sondages) d’être notre futur(e) Président(e) de la République.

 

On mesure donc l’importance de l’exercice avant que les socialistes, à leur tour, en janvier prochain n’occupent « le même théâtre de Guignol », « un castelet, créé en 1808 à Lyon, selon la technique du burattino (marionnette à gaine) dont les particularités impliquent une gestuelle donnant lieu à un comique de situation »

Ceci explique peut-être cela…

 

Mais au fait, « pourquoi primaire » ?

 

L’encyclopédie nous répond que c’est :

  • L’ancien nom du Paléozoïque, ère géologique
  • L’organisation auxiliaire de l’Église des saints du dernier jour
  • Un nom donné à certains enduits ou préparations de surface en peinture
  • En médecine, une maladie qui doit être considérée comme une première maladie indépendante
  • Une des couleurs qui permettent d’obtenir toutes les couleurs quand on les mélange dans de bonnes proportions.

Et même le premier des 3 secteurs économiques classiques (primaire, secondaire et tertiaire), le circuit de base d’un transformateur électrique, un nombre, une école,… sans oublier « les rémiges primaires », de grandes plumes d’oiseaux…

 

On comprend ainsi peut être mieux sur le fond et sur la forme comment et pourquoi finalement ce que les UMP Républicains nous offrent aujourd’hui, a tout du théâtre-castelet de Guignol sur la forme et bien des éléments des multiples définitions et usages du terme « primaire ».

 

Certes, on en est pas encore au niveau du système américain caricaturé à l’excès par Donald T… mais on s’en rapproche… et surtout on s’éloigne du meilleur moyen, aux États Unis, de doter la première puissance mondiale d’un(e) Président(e) qui soit à la hauteur des enjeux vitaux mondiaux et en France d’un(e)Président(e) qu’appellent finalement les Français de leurs vœux quand ils nous disent regretter Charles De Gaulle, François Mitterrand et Jacques Chirac…

On n’a pas fini d’en reparler dans les prochaines semaines pour la droite et les prochains mois pour les socialistes…

 

Heureusement la semaine écoulée ne s’est pas réduite à ce théâtre des 7 sous la mode et la technique gestuelle du Castelet de Guignol ;

 

La Toussaint, ce mardi, nous a permis de rendre hommage aux massacrés d’Ascq, aux anciens maires de Flers, d’Annappes et d’Ascq et de nous retrouver, d’une manière ou d’une autre, avec nos êtres chers disparus.

 

Elle m’a conduit à retourner dans l’Aisne, à Laon, à Royaucourt et Chailvet et à Mons-en-Lannois pour y retrouver ainsi des parents et des amis disparus… Mes racines en quelque sorte…

J’ai pris aussi le temps de m’oxygéner entre quelques lourds dossiers et d’aller voir un film fantastique à l’UGC d’Héron Park.

 

Vendredi, nous avons mis une touche finale à l’un de ces gros dossiers avec « la 1ère pierre » du siège d’Orange, 19 000 m2 pour 1200 salariés tout près du Grand Stade.

 

L’ESBVA, nos guerrières en basket ont battu Angers, Angers qui a battu Lille en football… tandis que nos autres clubs Villeneuvois de football se sont bien comportés dont, bien sûr, nos filles du VAFF.

 

Les feuilles des arbres ont accéléré leur chute et le temps a commencé à se glacer… après un bel automne plutôt agréable de douceur…

 

La semaine qui s’ouvre sera particulièrement chargée avec, en sa fin, le 11 novembre, ma rencontre avec le Maire de Leverkusen, Fossilium, le super cross au Grand Stade et en coupe Lens / Marcq au Stadium. Et puis la fin d’année s’annonce déjà avec, pour ceux qui y croient et qui les aiment les fêtes, des lumières des sourires et des souvenirs… Et on glissera doucement vers 2017 avec, pour ce qui me concerne, quelques milliers de cartes de vœux à écrire…

 

« Le temps s’en va, le temps s’en va….

Làs le temps non mais nous nous en allons… »

(Pierre de Ronsard 1524 – 1585)

 

Je terminerai ce 427ème carnet avec un conseil à toutes celles et tous ceux qui s’approchent de l’hiver, en citant un certain Pearl Wadell :

« Pour vous comme pour moi qui vieillissons, il vaut mieux (toujours) dire « je vais bien » avec un large sourire »,

et j’ajouterai : « dire le contraire ferait de la peine à ceux qui vous aime et tellement trop de plaisir à celles ou ceux qui ne vous aime pas … ».

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