Carnet n° 426 du 31 octobre 2016

Franchir les obstacles !

 

Après une semaine au cours de laquelle les amis de François Mitterrand qui restera un de nos rares grands Présidents de la République et le premier, à ce jour, de gauche,

un homme et un grand Président qui aurait eu 100 ans ce 26 octobre,

c’est par une de ses citations que j’ouvrirai mon 426ème carnet :

« Dans les épreuves difficiles, on ne franchit correctement l’obstacle que de face ».

 

C’est une règle que je me suis toujours appliqué sur le plan privé comme sur le plan public, chaque fois que j’ai eu à affronter un véritable obstacle… et ces obstacles n’ont pas manqué, ne manquent pas, (et ne manqueront pas) au cours d’une déjà longue vie, de 53 ans d’activités et de 40 ans de vie élective.

 

Que cela plaise ou non, c’est une des grandes raisons qui ont fait de moi un modeste membre de « la Génération Mitterrand », un admirateur et un soutien de François Mitterrand durant 30 ans (de 1965 à 1995), même si la complexité de l’homme ne m’a jamais empêché d’en regretter certains aspects, sans pour autant me permettre de le juger, une attitude de certain(e)s beaucoup trop facile quand on n’a pas vécu les mêmes périodes et les « mêmes obstacles » à franchir.

C’est donc aussi une règle que je conseillerai à beaucoup de femmes et d’hommes, dont les méandres dans les comportements, les bavardages et les discours ajoutent du trouble et de l’incertitude dans une société qui n’est plus très loin de la dérive.

 

A l’heure des préparatifs des grandes échéances électorales de 2017, beaucoup de ses acteurs feraient bien « d’en prendre de la graine » (selon une vieille expression), sachant que les citoyens aiment les femmes et les hommes qui savent prendre des décisions (même quand elles et ils ne les approuvent pas pleinement) à condition qu’elles et ils sachent ensuite les mettre en œuvre. Le général (puis le Président) Charles de Gaulle (1890 – 1970), le Président François Mitterrand (1916 – 1996) et, dans une moindre mesure, le Président Jacques Chirac (1932-) en sont, en France, des exemples et de parfaites illustrations.

Faute de cela, la cacophonie qui en résulte conduit aux troubles, aux désordres, à des comportements et des discours indignes voire, à terme, suicidaires…

 

La campagne électorale américaine actuelle nous montre où nous allons avec des dérives qui ne sont pas dignes d’hommes qui prétendent accéder à des fonctions suprêmes…

 

Même si je peine à y croire, puissent les semaines et les mois qui viennent redonner à chacun(e) du bon sens et du respect pour notre République, ses règles et ses valeurs !

Puissent les plus jeunes d’entre eux (et les moins vieux) ne pas oublier que si la jeunesse est un bel atout, qui d’ailleurs ne dure pas, elle n’est pas, de ce fait, suffisante…

 

Il est bon peut être de ne pas oublier que Charles de Gaulle avait 75 ans en 1965 quand il se présenta pour la première fois à une élection au suffrage universel, que François Mitterrand avait 72 ans en 1988 quand il se fit élire pour un nouveau mandat de 7 ans et qu’Alain Juppé aura 72 ans en 2017….

 

Si vieillir, c’est « chiant » comme l’a écrit Bernard Pivot (un grand parmi les grands de la langue Française)

si vieillir, c’est une question de santé (et pas de mort puisque tout le monde est mortel) comme l’a dit François Mitterrand,

Je m’en tiendrai, à ce stade, aux 7 premiers mots d’une célèbre chanson de Georges Brassens : « Le temps ne fait rien à l’affaire… » et j’en resterai là pour aujourd’hui.

 

Dans l’actualité et la vie quotidienne, pour aller de l’insignifiant aux formes espérées du sublime,

je partirai des réseaux « dit sociaux » et des débats qui n’en finissent pas sur les réfugiés qui, bien que fuyant des guerres et des dictatures, sont accusés « de venir manger le pain des Français » comme en leurs temps les Républicains espagnols ou les juifs allemands que « les bons français » ont parqué, pour les premiers, et renvoyé aux bourreaux nazis, pour les seconds…

J’ajoute à cela « tous les bons esprits » qui, à l’occasion, ont redécouvert qu’il existait chez nous des mendiants et des SDF qu’ils ne regardaient même pas avant et qui se dressaient à coup de pétitions quand on voulait créer « des places d’accueil » trop près de chez eux…

 

J’arrête là pour ne pas m’énerver…en me remémorant ces paroles d’Albert Einstein :

« Je connais 2 choses infinies, l’Univers et la bêtise humaine… encore que pour l’Univers, j’ai des doutes ».

 

Je préfère passer de suite de ces marécages nauséabonds aux grands airs frais des nouvelles découvertes galactiques, aux avancées technologiques, à la passion des chercheurs et même aux découvertes d’espaces, inexplorés à ce jour, dans la grande pyramide de Gizeh.

 

Avec mon goût de l’écriture (même si j’en connais les modestes limites), mon envie d’achever toutes les grandes tâches engagées pour ma ville et mes concitoyens, et donc cet envie de « rester utile » le plus longtemps possible, c’est dans ces hautes sphères de la pensée et du génie humain que j’aime me plonger (sinon me perdre), quand « on me donne bien des raisons de désespérer » ….

 

Quelques images enfin pour terminer un week-end qui a vu un « gadget » perdurer : « le changement d’heure », une tradition réinventée « Halloween » mais aussi la mise à l’honneur du « vrai sport » avec 3 médailles « jeunesse et sport » à des responsables de notre club de tir, 2 fauteuils électriques offerts à des basketteurs en fauteuil, une nouvelle défaite du LOSC, (mais contre le PSG), des parcs et un Musée de Plein Air « qui ont fait le plein »,

sans oublier « l’exploit » (et je pèse mes mots) de Bernard Cazeneuve qui a tenu sa parole de démanteler « la jungle de Calais » en une semaine.

 

J’aurais bien sûr pu aussi parler des doutes britanniques croissants sur le Brexit, du coup de gueule de Manuel Valls sur François Hollande, de Nicolas Sarkozy niant l’influence de l’Homme industriel sur le climat ou de la grogne des policiers « qui flirtent avec la ligne rouge… »

Mais je suis sûr que j’aurai l’occasion d’y revenir…

 

Je terminerai donc avec « une petite dernière » de François Mitterrand, (à toutes fins utiles) …

« Il faut garder une part de secret pour exister »

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