Carnet n° 422 du 3 octobre 2016

1976 : il y a 40 ans déjà …

 

Il est de tradition de commémorer, voire de fêter, des dates et des anniversaires…

 

Et de rappeler qu’en 2016, cela fait 100 ans, c’était en 1916, qu’avait commencé et que s’était terminée la bataille de Verdun lors de la 1ère guerre mondiale, 100 ans qu’avait été fondé « le Canard Enchaîné », 100 ans aussi, le 26 octobre, que naissait François Mitterrand… (pour ne citer que quelques exemples…)

Mais, en cette année 2016, c’est surtout de l’année 1976 dont je me rappelle et dont nous nous rappelons, et ce, …. pour diverses raisons.

 

Après les 40 ans fêtés de la naissance de Villeneuve d’Ascq en 2010 (ce qui fera 50 ans en février 2020 et sans doute, sauf événement « extraordinaire », ce qui sera ma dernière grande manifestation en tant que Maire après 44 ans de « bons et loyaux services »),

en cette année 2016 bien des souvenirs vieux de 40 ans remontent dans nos pensées et dans nos mémoires :

 

Sur le plan mondial, en vrac et en une liste non limitative, le premier vol de Concorde, la fin du Lip, les 103 otages libérés d’Entebbé, la réunification du Vietnam, le « casse » de Nice de 5 milliards de francs d’un certain Spaggiari, les 2 premières sondes Viking 1 et 2 qui se posent sur Mars, la mort de Mao Tsé Toung et celle, davantage regrettée de Jean Gabin… sans oublier bien sûr la grande canicule et la grande sécheresse de l’été 76 (suivie d’un « impôt sécheresse »)

 

Sur le plan local, je me limiterai ce matin à 3 rappels :

 

  • Une élection municipale partielle à Villeneuve d’Ascq, prélude à la victoire de 1977, une partielle à l’occasion de laquelle j’entrais dans le Conseil Municipal le 27 février, un Conseil Municipal que je n’ai jamais quitté depuis 40 ans (32 ans en tant que Maire et 8 ans en tant que conseiller municipal)).
  • Quarante ans qu’était inauguré le Stadium de VA, faisant aujourd’hui de moi le dernier élu vivant qui avait fait un 400 m derrière le Président de la Communauté Urbaine de l’époque, Arthur Notebart.
  • Quarante ans de vie pour la Rose des Vents, quatre décennies que nous avons fêté samedi 1er octobre avec son premier directeur Pierre Étienne Heyman et son directeur actuel, Didier Thibaut, son premier Président André Vandermarlière et sa Présidente actuelle Sabine Oriol entourés de tous les amis de la Rose, techniciens, artistes, élus et spectateurs assidus. L’occasion pour moi de rappeler l’importance de la culture et de la « création » dans une société… (même quand les temps sont durs… et surtout s’ils sont durs). L’occasion de rappeler à la Région des Hauts de France, partenaire à égalité avec l’État et la ville accompagnée par la MEL l’importance en rénovant la Rose des Vents au bout de 40 ans de lui donner un nouvel élan.

 

Et surtout, 40 années au cours desquelles, avec ses élus, ses acteurs du service public, ses associations, ses partenaires économiques, ses sportifs, ses militants solidaires, ses aménageurs, architectes et promoteurs et, bien sûr, ses citoyens,

une Ville Villeneuve d’Ascq qui est passée du niveau de petite ville, vouée à être un simple appendice de Lille, menacée alors d’éclatement et de faillite financière pour devenir un des grands pôle de la Métropole Européenne de Lille (le deuxième j’espère… en termes de rayonnement et d’attractivité)…, une Métropole Européenne de Lille qui, en 40 ans, est passée du statut de « syndicat intercommunal à vocations multiples » à celui de Métropole Européenne sous la houlette de ses élus et services et la conduite d’Arthur Notebart, de Pierre Mauroy, de Martine Aubry et de Damien Castelain.

 

1976 – 2016 : 40 ans d’aventures humaines, de travail et de passions, 40 ans, pour moi, « de vie » avec ses joies et ses peines, ses espoirs et ses déceptions, ses réussites et ses échecs….

 

« Une année anniversaire », occasion aussi pour moi de me pencher à nouveau sur le statut et l’image de « l’élu local », « mis à toutes les sauces », rendu responsable de tout, l’élu local qui, à l’instar des instits et des curés d’autrefois…, est de moins en moins respecté, mais une tâche certes de plus en plus lourde mais qui procure encore bien des satisfactions quand « on aime les autres, quand on aime les gens »

 

Pas sûr que la vie politique actuelle « renouvelle l’espèce » et garde à l’élu local toute sa place et toutes ses vocations dans le marécage des démarches carriéristes de plus en plus politiciennes…

 

Pour résumer la situation d’un « Maire », je dirai qu’il lui faut, dans un cadre financier très contraint,  gérer les demandes toujours contradictoires des citoyens, défendre les services publics, assurer les solidarités et les mixités, répondre aux besoins quotidiens immédiats tout en préparant l’Avenir… le tout avec des habitants pour certains désespérés et pour beaucoup d’autres de plus en plus exigeants…

 

Pas sûr que les réformes annoncées par les « candidats 2017 » améliorent vraiment les choses.

 

Quarante ans et aussi, parce que la vie continue, voire même s’accélére plus on vieillit…, une semaine écoulée riche en événements et surtout en dossiers à travailler avec, en vrac, les 10 ans de l’IRCICA au cœur d’une Haute Borne qui achève sa vie, une nouvelle pomme, fruit de 20 ans de travail au verger conservatoire, « la reinette du Héron »,

 

« un peu de politique à la MEL » avec le Président Castelain réunissant les présidents de groupes (du moins celles et ceux qui ne sont pas déjà partis « chasser sur d’autres terres » en vue des présidentielles et des législatives de 2017), une étape de plus dans l’examen de notre Centre Ville du 21ème siècle à réinventer sous le label « Grand angle », des commissions à la MEL, un IMPRO en fête, du sport et des victoires (HBCV et enfin… le LOSC… de justesse) pour terminer dimanche avec la cérémonie des jubilaires mis à l’honneur pour 50, 60 et 65 années de mariage, une cérémonie toujours aussi émouvante…

 

Je préfère m’arrêter sur cette image, renvoyant à plus tard les démêlés de Nicolas Sarkozy et de son ex-mentor Patrick Buisson, la primaire à droite de novembre et la préparation de celle du PS de janvier prochain,

en renvoyant à plus tard aussi le bilan du quinquennat qui aura conduit, sans doute, à écarter la gauche et ses élus de très nombreuses villes, de nombreux Départements et Régions, de l’Élysée et des ministères, de l’Assemblée nationale et du Sénat….

Pas question pour moi de me joindre à l’équipe des « lanceurs de pierres » sachant, comme le disait François Mitterrand, que :

« Gouverner c’est souvent déplaire ».

Mais quand même… Sur la forme d’abord et aussi « un peu » sur le fond « ils auraient pu mieux faire » (Sic)

 

Si comme la écrit Monsieur François de la Rochefoucauld (1613 -1680)

 

« L’espérance sert au moins à nous mener à la fin de vie par un chemin agréable ».

 

Et j’aimerais, à tous les niveaux, « en retrouver quelques onces » (1 once = 28,3495 grammes).

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