Carnet n° 412 du 26 juillet 2016

Le (et les) jour(s) d’après !

 

On connaît l’importance, pour chacun, du jour où un événement se produit, qu’il soit, triste ou gai, dramatique ou enthousiasmant, historiquement « marquant » ou, plus simplement, personnellement sensible.

Notre vie en est ainsi jalonnée, avec autant de petits cailloux blancs sur notre chemin parcouru.

On se rend compte bien vite que, quelle que soit son importance, qu’il soit public ou privé, collectif ou individuel, « Le (ou les) jour(s) d’après » (du nom d’un film resté célèbre), sont souvent plus importants encore dans les conséquences qu’il génère et dans la façon de les vivre … et de les gérer.

 

J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, ces derniers jours ont été marqués par les départs « vers un ailleurs » de deux amis, militants de la cause Villeneuvoise Denis Blanchatte et Gaston Leroy ainsi que la Présidente fondatrice en 2002 de notre club d’escrime, Madame Pascaline Ramla.

Il reste durant les jours d’après, à leurs familles de « faire leur deuil » et à leurs amis de les accompagner « sans en faire trop, ni trop peu »…

La période estivale, chacun le sait, rend ces deuils plus difficiles encore…

 

Ce qui s’est passé, de manière collectivement encore plus dramatique, avec les attentats de Nice, ceux de Bagdad, ceux de Kaboul et avec le coup d’État « manqué » en Turquie, en sont des illustrations encore plus douloureuses dans les jours qui ont suivi et qui suivent ces jours terribles…

Les morts de Nice n’avaient vraiment pas besoin de manœuvres politiciennes de Monsieur Estrosi et de beaucoup trop de leaders de droite, sans oublier les sourires de contentement des dames Le Pen.

Avec l’aide des médias, tout est bon pour cogner sur Bernard Cazeneuve et Manuel Valls. C’est indécent ! Et, bien pire, dangereux pour l’avenir, car ils confortent les criminels et les incitent à recommencer.

 

Les morts allemands comme ceux d’Irak, de Syrie, d’Afghanistan, par centaines nous montrent, durant « les jours d’après », que les terroristes sont aussi issus de la droite extrême, et que, même quand ils sont musulmans, ils massacrent aussi d’autres musulmans.

Somme toute, ils ont tous en commun d’être des acteurs de forces violentes et mortifères et les manœuvres politiciennes dans nos « Démocraties chancelantes » ne peuvent que les encourager à continuer.

 

Quand on ajoute à cela :

  • la Russie quasiment confortée par le CIO dans « sa politique d’État » en matière d’usage de produits illicites dans les sports de haut niveau,
  • un Donald Trump conforté dans ses perspectives de victoire par les erreurs de Mme Clinton,
  • une « lepénisation » de la politique française boostée par les succès des discours extrémistes un peu partout,

on est en droit de s’angoisser.

 

Quant à la Turquie, plus « les jours d’après » défilent, plus on se pose des questions sur les raisons, les conditions et les conséquences de ce « coup d’État » sur le pouvoir islamique en place…

On n’a pas fini d’en reparler.

 

Oui vraiment, je ne suis pas le seul à le dire : « le monde est fou », et il n’y a plus de limite aux excès, …

Le bon sens et la raison disparaissent avec, comme dans les années 30 du 20ème siècle, nos vieilles Démocraties à la dérive dans leurs sillages…

Jusqu’où cela nous mènera-t-il « dans les jours d’après » ?

si le pire n’est jamais sûr, on ne peut plus l’exclure …

 

Heureusement qu’à Villeneuve d’Ascq et aussi ailleurs, il y a encore des hommes et des femmes comme Denis Blanchatte, Gaston Leroy et Pascaline Ramla,

qu’il y a des politiques de jeunesse qui ont trouvé leurs relais, dans les générations nouvelles, qu’il y a encore des sourires et des cris de joie, des fêtes et des concerts comme celui de Rihanna, que nos parcs sont beaux, et que, malgré les égoïsmes de certains et les extrémismes d’autres, il y a encore des citoyens solidaires, des actions humaines et des envies de vivre envers et contre les forces de la mort.

 

Si seulement on arrivait à UNIR toutes ces forces de vie en dépassant nos différences, dans des démarches d’Union Nationale et aussi locale, les citoyens de bonne volonté, dont je suis, retrouveraient l’Espoir.

Nul doute que cela restera mon ultime combat dans les mois et les années qui viennent avec toutes celles et ceux qui croient à la vie dans « les jours d’après ».

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