« Exiger beaucoup de soi et attendre peu des autres »
En travaillant ce dimanche après-midi sur mon nouveau blog, aujourd’hui en ligne à l’adresse : www.gcaudron.org, j’ai refeuilleté mon petit livre paru en mai 2006 sous le titre« Comm’ des p’tits coquelicots » et je ne résiste pas aujourd’hui à l’envie d’en citer un petit extrait qui porte sur »les amis politiques ».
« Voilà bien une expression qui frise l’indécence au sens propre du terme (inconvenant, choquant selon le micro Robert). En politique, on peut avoir des compagnons, des camarades, des alliés, des supporters, des clients, des vassaux, des parrains, des chefs ou des suzerains et… même des électeurs mais c’est nier la valeur et la force de la notion d’amitié que de parler d’ « amis politiques ». »
Ce qui se passe autour des primaires du PS, dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, chez les Verts et même dans la plupart des équipes d’élus territoriaux nous le rappelle chaque jour : l’expression « amis politiques » frise l’indécence.
Mieux vaut alors parler de volontés, d’objectifs et d’intérêts communs en ne niant pas le rôle des rapports de forces et la dureté des batailles à mener.
Un livre vient de sortir qui nous rappelle les parcours des candidats à la Présidence de la République. Le retrait annoncé de Monsieur Borloo nous le confirme :
« Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risque » (Benjamin Franklin).
Reste qu’avoir de »vrais amis », de »bons copains » (comme le disait la chanson… »c’est ce qu’il y a de meilleur au monde »), c’est important et nécessaire…
Un(e) ami(e) qui, quoiqu’il arrive, est et reste toujours à vos côtés, »que vous soyez puissant ou misérable »… vainqueur ou vaincu, heureux ou malheureux.
Et j’ai cette chance d’avoir des amis qui, malgré les tempêtes et les bourrasques qui nous font passer de moments de triomphe à des périodes de reculs, sont toujours restés à mes côtés.
J’en ai retrouvé cette semaine aux 4 coins de ma ville, dans une braderie, lors d’une cérémonie de départ en retraite, sur les stades et ce dimanche à l’hôtel de ville au cours de l’émouvante manifestation en l’honneur des jubilaires qui ont, avec nous, fêté leurs 50 et 60 ans de mariage.
Ce sont ces amis qui permettent de tenir et de garder un enthousiasme sans lequel rien de grand ne peut être accompli face aux difficultés de gestion quotidienne en période de crise, à celles rencontrées pour préparer des budgets de plus en plus serrés, aux réactions souvent impatientes et parfois brutales de nos concitoyens énervés, agacés ici par des automobiles mal garées, là par les Roms ou des gens du voyage, ailleurs par les supporters du LOSC sans oublier les arbres qui font de l’ombre et les voisins du bruit…
Si j’ajoute à cela toutes les conséquences d’une évolution sociétale pas toujours positive en terme de violence et de sécurité face auxquelles le Maire est bien désarmé,
il faut beaucoup d’enthousiasme et de foi en ce que l’on croit et fait pour tenir et continuer à se fixer des objectifs à l’horizon 2012 / 2014.
Et bien, n’en déplaise à certain(e)s, c’est mon cas !
C’est aussi ce qui m’anime à LMCU dans la préparation du prochain PLH (plan local de l’habitat) qui, en 15 jours, me conduira dans les 8 territoires de Lille Métropole.
C’est, à un autre niveau, ce qui me verra dimanche aller voter aux primaires du PS pour Martine Aubry sans pour autant nier les qualités de Manuel Valls et d’Arnaud Montebourg.
C’est ce qui me fait porter, sur le passage à gauche du Sénat, un regard mesuré en espérant, là aussi, la fin des cumuls qui permettent à certain(e)s de porter des titres sans en assumer les charges et le travail.
On le voit, le travail ne manquera pas à celles et ceux qui, comme moi, ne confondent pas »politique » et »gestion des postes de pouvoirs ».
Avec et donc, en conclusion, des paroles de Confucius dans lesquelles je me reconnais :
« Exige beaucoup de toi même et attends peu des autres. Ainsi, beaucoup d’ennuis te seront épargnés ».
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.