Carnet n° 289 du 17 mars 2014

« La Force de l’expérience et de la proximité citoyenne » !

Dans une semaine très précisément, tout sera joué ou presque… dans la plupart des communes.

Soit, pour certaines d’entre elles, le résultat sera déjà acté et validé dès le premier tour, soit les données du premier tour auront largement posé celles du deuxième tour prochain.

Dans tous les cas, « les paysages politiques » locaux, métropolitains et nationaux seront connus avec toutes leurs conséquences humaines et politiques.

D’ici là, à Villeneuve d’Ascq, notre campagne va continuer avec force affiches et documents, de porte à porte, de réunions ou de meeting.

Après nos deux grandes réunions publiques de la semaine qui vient de s’écouler qui, à elles seules, illustrent largement les réalités de notre ville dans sa diversité, son rayonnement et ses richesses humaines, « le sport et la jeunesse » mardi à Pierre et Marie Curie, « la culture, les fêtes populaires et la vie associative » jeudi au Forum des Sciences,

le point d’orgue de notre formidable campagne, riche de 16 réunions publiques, de plus de 40 réunions chez l’habitant et de milliers de portes sollicitées dans tous les quartiers,

aura lieu ce jeudi 20 mars à 19 h à l’Espace Concorde.

Somme toute, d’ici quelques jours et au plus tard dans une petite semaine, on saura ce que pèse chez nos concitoyens « la force de l’expérience et de la proximité citoyenne » face à l’amateurisme, aux manœuvres partisanes, à la démagogie voire aux mises en cause personnelles pas très dignes.

  • Quand durant son mandat écoulé de conseillère municipale, on a brillé par son absence…

  • Quand pour sa campagne, on a privilégié les catalogues sur papier glacé multicolore aux réunions publiques…

  • Quand on ne saurait pas atteindre le seuil de quelques dizaines de noms appelant à vous soutenir, alors que moi et mon équipe allons dépasser les 1800 soutiens et approcher les 2000…

  • Quand d’autres, « un peu plus à droite » surfent sur un lepénisme aux relents ascquois difficiles à supporter…

On se dit que si elles arrivaient à avoir le soutien d’un nombre important de Villeneuvoises et de Villeneuvois, il y aurait sans doute, pour ce qui me concerne, matière à se décourager.

Au demeurant la Démocratie est ainsi faite : ce sont les urnes et rien ni personne d’autre qui décident et qui choisissent qui sera élu.

Et je préfère une Démocratie avec toutes ses conséquences que ce que l’on voit ailleurs comme en Crimée hier et ses 96% de « bulletins transparents dans une urne transparente » au profit d’une Russie redevenue impériale sinon impérialiste.

Reste qu’une Démocratie est fragile quand la forme l’emporte sur le fond,

  • quand l’écume de la mer l’emporte sur la vague elle-même,

  • quand l’internet anonyme remplace le contact humain,

  • quand l’invective surpasse le débat démocratique,

  • quand le mensonge règne en maître et que les manœuvres enfument les questions de fond…

Pour autant, aujourd’hui, j’ai confiance dans le bon sens d’une grande majorité de Villeneuvois(es) qui aiment leur ville, qui se battent pour elle, et j’ajouterai qui sont et qui font leur ville.

C’est pourquoi je suis candidat pour leur apporter ma contribution et mon énergie jusqu’en 2020 encore… s’ils en décident ainsi.

Et j’ai pu le vivre cette semaine encore sur les terrains de football de Flers, à Ascq en passant par Annappes, le Stadium et le Grand Stade, au Palacium et à Cerdan avec les belles victoires de l’ESBVA et du HBCV, à Debruyne, à Léo Lagrange, à Léon Blum et à René Clair pour des concerts et des spectacles, quelques AG ici et là,

mes « adieux » à LMCU sur le logement après un mandat particulièrement riche de résultats,

une rencontre émouvante à Ascq avec les familles de Massacrés avant le 70ème anniversaire des 12 et 13 avril prochain d’un cruel massacre qui, ( n’en déplaise à certain(e)s), n’a pas été, n’est pas et ne sera jamais une simple bavure « d’une occupation pas particulièrement inhumaine »… (des écrits qui ont valu à M. Le Pen d’être condamné pour « contestation de crime contre l’humanité » ).

Si, comme l’a écrit Marie Cardinal :

« Les gens entendent ce qu’ils veulent entendre et ne comprennent que ce qu’ils veulent comprendre »,

puissent-ils entendre « ces cris des massacrés venu du fond de notre vingtième siècle » au cours duquel les mêmes discours entendus à nouveau aujourd’hui ont produit les pires horreurs dont 86 d’entre eux parmi des millions ont été les injustes victimes.

Car, en effet, si les temps sont durs n’oublions jamais, à l’instar de Peter Hobbs, qu’ « une dure réalité, au bout du compte, est moins cruelle qu’un faux espoir ».

Si en écho à Victor Hugo, je crois envers et contre tout que « dans l’homme, jamais l’espérance n’est vaine »,

à quelques jours d’une élection, pour moi décisive, concernant ma vie publique (sinon ma vie tout court) ces mots de Georges Clemenceau définissent et fixeront à jamais les termes de ma « feuille de route » :

« Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire ».

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