Carnet n° 288 du 10 mars 2014

«Mars qui rit prépare en secret le printemps »

Après une semaine et des jours ensoleillés suivi d’un week-end quasiment pré-estival où nous fûmes nombreux à nous promener dans nos parcs, à essayer, pour certains, d’atteindre le littoral et la mer ou tout simplement à nous prélasser sur une terrasse de café ou sur un fauteuil de salon de jardin tout juste ressorti du garage où il attendait l’hiver, qui n’a pas fredonné, sans toujours en connaître les paroles, cette chanson d’Hugues Aufray « Dès que le printemps revient » ?

C’est ce que j’ai fait en parcourant notre ville… une ville toujours aussi bouillonnante en cette fin de vacances scolaires,

où nos Centres de Loisirs ont débordé des rires de nos enfants et de nos jeunes,

notre Office de Tourisme a fêté ses 25 ans autour d’un cocktail partagé samedi soir jusqu’à plus de 21 heures dans la cour du Château de Flers, après, jeudi, le vernissage dans le Musée de ce même Château d’une belle exposition sur la vie et la mort durant « la Grande Guerre » de 14-18,

et des animations associatives, du sport avec la victoire du LOSC au Grand Stade et une défaite plus qu’honorable de nos basketteuses jeudi à Moscou,

et une « guinguette » à Marianne, des sports dans nos salles et sur les terrains, des dizaines de milliers de villeneuvois un peu partout à pied ou à vélo, un parc Saint Jean noir de monde et un parc du Héron qui conjuguait beauté – nature – détente et plaisirs,… de véritables cartes postales estivales !

Quel camouflet à celles qui, pour des raisons bassement électoralistes, parlent de notre ville comme d’une ville endormie sinon en déclin !

Oui quel camouflet et quelle revanche pour l’immense majorité de Villeneuvois… qui ont fait leur ville (sans doute un peu avec moi) et qui aiment leur ville (tout comme moi).

Quand donc ces petits « rejetons de la politique politicienne » comprendront-ils, qu’en matière municipale, on ne peut pas dire n’importe quoi ?…

On n’y est tellement loin de l’immobilisme de certains pouvoirs nationaux, des affaires « à la mode Copé » ou des écoutes élyséennes « des années Sarko »…

Et c’est pourquoi, si j’ai, comme beaucoup, fredonné Hugues Aufray, il m’est revenu ces vers appris « à la communale » (chers à M. Notardonato) de Théophile Gautier :

« Tandis qu’à leurs œuvres perverses

les hommes courent haletants,

Mars qui rit malgré les averses,

prépare en secret le printemps »

Un printemps déjà là du point de vue de la météo après des mois d’hiver doux et sans neige (contrairement à l’an passé),

un printemps qu’on espère pour l’Ukraine,

un printemps qu’on aimerait pour l’Europe le 25 mai mais qu’on a peine à espérer,

un printemps dont on rêve pour la France en terme de croissance et d’emploi sans malheureusement trop y croire,

un printemps dans 13 (ou 20) jours à l’heure des élections municipales, une échéance où les Villeneuvois décideront de ce que seront mes « dernières années de vie »… à leur service ou plus simplement à m’occuper de moi et de mes proches…

Dans tous les cas ce sera pour moi mon dernier printemps.

D’ici là, je continue ma campagne avec une superbe équipe de militants et de candidat(e)s… :

affiches et porte-à-portes, réunions publiques et « rencontres chez l’habitant »…

Je suis et nous sommes tous les jours à la tâche…

Avec, entre autres cette semaine, des réunions sur les thèmes du sport et de la jeunesse, de la culture, des fêtes populaires et de la vie associative tout en préparant le Grand Rendez-Vous du 20 mars à l’Espace Concorde.

Je ne sais ce que seront les résultats au soir du 23 mars, mais ce que je constate, malgré la crise, les insatisfactions nationales, la dureté des temps… et le temps, mon temps qui passe… « jamais au grand jamais » je n’ai ressenti un tel soutien durant une de mes campagnes électorales,

avec, aujourd’hui, un comité de soutien de 1689 signatures, 14 réunions publiques avec plus de 100 participants chacune, 3 dizaines de « réunions chez l’habitant », des milliers de portes ouvertes devant des dizaines de militants et candidats super motivés !

Rien que du bonheur !

Et même si on sait et si on sent des extrêmes et des extrémistes toujours en embuscade…, les raisons de désespérer ne sont pas là.

Quelle belle aventure et quelle envie pour moi de la terminer en terminant ainsi une vie active qui aura été consacrée à Villeneuve d’Ascq.

Et même si comme l’a dit Ernest Renan :

« Tout ici-bas n’est que symboles et songes et (si) l’humanité n’avance que par eux »,

quel bonheur de n’avoir plus qu’en objectif ces mots d’Henri Fréderix Amiel :

« La valeur d’un homme, ce sont ses victoires et les plus belles victoires sont les victoires sur soi-même ».

Et là, je le sais, il en est encore et sinon de nombreuses au moins d’importantes, que j’ai encore à remporter.

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