Carnet n° 283 du 3 février 2014

« Pour que la France se relève… »

« Pour que la France se relève, il faut qu’elle passe de l’inspiration (idée soudaine, exaltation) à la science (connaissance), qu’elle abandonne toute métaphysique (abstrait, surnaturel), qu’elle entre dans la critique c’est à dire l’examen des choses »

Quel est donc ce(tte) prétendant(e) au pouvoir en 2017 qui s’exprime ainsi ? Est-elle ou est-il membre de la majorité actuelle ou dans l’opposition ?

Une chose est sûre : il (ou elle) n’est pas de ces extrémistes et populistes qui « battent le pavé », des mots de haine à la bouche et sur leurs banderoles….

Une chose est plus étonnante, il a vécu au 19ème siècle de 1821 à 1880 et a pour nom Gustave Flaubert.

Comme quoi, si chaque époque connaît des angoisses, des doutes et des crises et si ce n’est pas la première fois que la France est appelée à se relever, heureusement, il est et il a toujours été des hommes et des femmes de bon sens pour répondre à cet appel.

Et cela fait du bien de se le rappeler pour ne pas risquer de « désespérer de l’humanité »….

Il faut dire qu’après la manifestation aux relents « populistes » du 26 janvier dernier, celle de dimanche « aux allures de processions » de celles et ceux qui pour mieux s’identifier à un modèle passé, (qu’ils peuvent légitimement regretter) ont besoin de s’en créer un autre en forme de « mur de rebord » qui, pourtant, n’a pas plus de sens ni de réalité aujourd’hui que l’ancien sur lequel ils s’appuient.

Oui, pour relever la France, il faut passer en 2014 de l’exaltation à la connaissance pour entrer dans la critique au sens scientifique du terme.

Et heureusement, s’il en est, à droite comme à gauche, qui sont prêts à se fondre dans les extrêmes pour mieux « baigner » dans l’écume jaunâtre d’une mer agitée et polluée ».

Il en est, j’en suis sûr, davantage pour qui les chemins pour relever la France sont tout autres, des chemins dont Albert Camus disait qu’ils importent peu car « la volonté d’arriver suffit à tout ».

La semaine qui vient de s’achever nous en a montré la nécessité, avec « le pari perdu » de François Hollande d’inverser la courbe du chômage, des entreprises qui continuent à licencier, une croissance en berne, un moral au plus bas chez beaucoup de nos concitoyens.

Si seulement nos responsables politiques de gauche comme de droite connaissaient et appliquaient ce proverbe chinois !

« Lorsque les hommes travaillent ensemble, les montagnes se changent en or… »

Pas sûr qu’elles se changeraient en or… mais peut être en emplois… et en pouvoir d’achat.

Au moins on éviterait le gâchis des querelles partisanes qui gaspillent tant d’énergie qui serait tellement plus utile pour avancer dans le bon sens.

C’est aussi ce que je me disais mardi dernier en Conseil Municipal lors du débat sur notre budget 2014 en entendant l’UMP local réciter ce qu’on avait déjà pu lire dans leurs tracts : « Villeneuve d’Ascq, une ville qui meurt,… Une ville sans ambition,…. Une ville sans innovation… »

Ce serait risible si cela ne mettait finalement pas en cause le travail et les réussites villeneuvoises, dont la presse réussit même à s’en faire écho, (malgré son obsession de ne rien faire qui puisse être assimilé à un soutien de nos et de mes actions).

On me dira qu’un Conseil Municipal sur le budget c’est « un jeu de rôle », ou l’adjoint(e) aux finances présente un budget avec une qualité que chacun(e) ensuite s’emploie à saluer même si, pour certaines, c’est le meilleur moyen ensuite de le critiquer….

« Comediante ! Tragediante ! »

(Pape PIE VII…. en réponse à Napoléon revenu de Russie en 1813 pour lui faire la leçon…)

Finalement, heureusement, notre budget a été adopté à l’unanimité moins les 3 voix de l’UMP ce qui nous permettra en 2014 de faire fonctionner nos services publics, de subventionner les associations, d’investir et de faire des travaux sur nos équipements et ce… une nouvelle fois, pour la 6ème, sans augmenter nos taux d’imposition.

Cela mérite un beau coup de chapeau à tous les élus, dont bien sûr notre adjointe aux finances, qui l’ont préparé et voté et aux services municipaux qui nous y ont aidé et qui vont maintenant le mettre en œuvre.

La semaine écoulée vit aussi les dernières manifestations de vœux, des réunions de campagne électorale, des actions militantes, des moments de joie, mais aussi de peine avec la perte d’être chers comme celle de Monsieur Étienne Notardonato une figure du Breucq, un maître et un militant laïc… « au revoir Monsieur Notar » et celle de Gilbert Avril du Secours Populaire.

La semaine écoulée ce fut enfin, en ce week-end, l’inauguration samedi du « Dojo de Flers-Sart – Jef Martin » avec une foule de plus de 200 passionnés Villeneuvois et l’émotion du souvenir rappelé de Jef Martin.

Et, ce dimanche, on a vécu un moment d’une indicible douceur avec un bal de Vienne offert par le Jeune Ensemble Harmonique et 3 couples de valseurs (dont 2 d’élu(e)s) aux résidents de l’Ehpad Jean Baptiste Clément… dont certain(e)s ont même dansé sous la baguette du chef Denis Simandy…

Rien que du bonheur !

Alors, on comprendra que j’en reste là pour aujourd’hui… sur ces mots d’Emmanuel Kant, un philosophe allemand du 18ème siècle :

« La musique est la langue des émotions ».

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