Carnet n° 201 du 9 juillet 2012

Malgré tout, croire au miracle de la vie pour rendre l’Avenir possible.

 

 

A l’heure où un été particulièrement détrempé dans notre région,

tandis que par ailleurs, plus au sud, des canicules et des sécheresses font souffrir des populations de plus en plus nombreuses,

en même temps que d’autres parties du monde sont victimes de graves inondations,

à l’heure, oui, où nous avons ainsi commencé à mesurer les effets mondiaux du dérèglement climatique et de la hausse moyenne des températures,

 

il faut faire beaucoup d’efforts sur soi-même pour éviter que les fatigues accumulées par une année particulièrement dense et pesante sur tous les plans me conduise à désespérer de l’avenir, voire « à jeter l’éponge »…

 

Et de repenser en cet instant à ces paroles d’Albert Camus relues ce dimanche, dans ses carnets :

 

« Pour rester un homme dans le monde d’aujourd’hui, il ne faut pas seulement une énergie sans défaillance et une tension ininterrompue, il faut encore un peu de chance »

 

La tension, je connais ;

l’énergie, j’en ai encore ;

reste la chance, … et là … ;

 

Au demeurant, qu’importe l’individu… (et même l’individu que je suis…) si collectivement la société, les équipes dirigeantes, les pouvoirs en place, les États, le monde même,

arrivent à faire face avec, bien en tête, un seul objectif si bien résumé par Antoine de Saint Exupery :

 

« pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible ».

 

Et il va falloir du courage, de la pugnacité et même de l’enthousiasme pour rendre possible un avenir.

 

On peut s’en rendre compte de manière négative avec l’impuissance avérée du monde et de l’ONU à résoudre la crise Syrienne.

 

On peut avoir plus que quelques doutes quant aux possibilités d’un bel avenir de ce qu’on a appelé « Les printemps arabes » sur les rives sud de la méditerranée.

 

On voudrait croire à un nouveau printemps européen après les belles avancées sous l’impulsion remarquable de François Hollande pour une Europe qui remette en son cœur la croissance et l’humain au moment où, à Reims, on a fêté les 50 ans de la réconciliation Franco-Allemande.

 

Mais, en ce lundi 9 juillet, alors que les plans sociaux s’amoncellent, que la croissance est en berne et le chômage à la hausse avec leurs lots de déficits publics qu’il faut à tous prix réduire au risque d’une rigueur qui amplifierait les effets déjà consécutifs à la crise,

 

tandis que s’ouvre « la grande conférence sociale » annoncée et attendue depuis l’élection de notre nouveau Président,

je dédierai à nos dirigeants ce conseil de François Mitterrand :

 

« L’action politique, à certaines heures est comme le scalpel du chirurgien, elle ne laisse pas de place à l’incertitude ».

 

Et dans ces cas là, quelque soit la gravité de la maladie, il faut faire confiance au chirurgien que l’on a choisi.

 

Je fais donc, sans état d’âme, confiance aujourd’hui au chirurgien François Hollande et à son assistant Jean-Marc Ayrault.

 

Pour le reste, la vie continue avec ses bouffées de violences, ses relents d’intolérance et d’agressivité, ses inquiétudes personnelle et ses angoisses face à l’avenir…

 

Au niveau local, on en est au plus prés grâce aux contacts permanents avec les citoyens rencontrés dans la rue ou reçus par internet :

 

–        il y a ceux qui sont désespérés,

–        il y a ceux qui n’ont plus d’espoir dans l’avenir,

–        il y a ceux qui défendent « leur pré carré » contre toutes constructions nouvelles ou pour qui un caniveau non nettoyé ou une poubelle non vidée « s’assimile au début de la 3ème guerre mondiale »…

 

Je ne leur jette pas la pierre, mais c’est un peu difficile à vivre….

 

Alors je m’accroche au travail tant que j’en aurai la force : oui il y a des chantiers un peu partout, des voiries et des places publiques en travaux, des équipements en rénovation, de nouveaux en constructions…

 

C’est la preuve que nous tenons nos engagements de rénovation de notre ville et d’élan nouveau qui lui est donné.

 

Alors oui, il y a, c’est inévitable, des gènes et des nuisances temporaires mais que n’aurait-on pas pu me dire si j’avais laissé « la belle endormie » qu’était en voie de devenir notre ville rater son entrée métropolitaine dans le 21 ème siècle ?

 

J’espère que celles et ceux qui m’écoutent et qui me lisent sauront m’entendre et nous comprendre (les 100 000 connections à mon blog en 8 mois et les 300 000 autres connexions aux sites RC  et EPVA sont plutôt intéressantes à noter).

 

Si tel n’était cependant pas le cas, je saurais en tirer toutes les conséquences sans pour autant regretter les choix faits « pour rendre l’avenir possible » dans les sphères où j’ai encore un peu d’influence.

 

« EPVA 2014 » est aujourd’hui créée pour me permettre de terminer ma tâche pour Villeneuve et les Villeneuvois si, en 2014, ces derniers le souhaitent encore… malgré la « vague bleue » que certains nous annoncent sur toutes les communes….

 

Une chose est sûre :

 

en 2014, notre ville, propre, verte et fleurie, rayonnante et active, connue et reconnue, cherchée et recherchée pour y habiter et y développer des activités, pleine d’ambitions, de passions et de projets pour l’avenir,

 

oui en 2014, VA pourra prouver que les engagements pris en 2008 auront été largement tenus malgré la et les crises.

 

Reste que, là aussi, chez nous localement aussi comme au niveau national, pour répondre aux enjeux et faire face aux périls, il faut et il faudra rassembler largement sur toutes les grandes questions, en évitant autant que possible les médiocres affrontements politiciens à l’issue desquels c’est notre République qui serait perdante.

 

Voilà, c’est dit…

 

Reste maintenant à voir si j’aurai les moyens de le faire…

 

Bien heureusement, si Christian Bodin a pu écrire : « un rayon de soleil vaut tous les livres du monde », d’ici là, tous les livres et toutes les musiques du monde valent bien un franc soleil sans nuage à l’horizon.

 

Et j’ai pu, une fois encore, le vivre et le gouter ce samedi à l’IME « le Landais » à Ascq où le Jeune Ensemble Harmonique a émerveillé les jeunes de l’IME entassés avec leurs parents et leurs accompagnants dans une salle en sous sol tandis que dehors l’orage grondait….

 

« Le miracle de la musique qui nous fait croire au miracle de la vie ».

Lien Permanent pour cet article : http://www.gcaudron.com/?p=1471

HTML Snippets Powered By : XYZScripts.com