LA DERNI֤ÈRE SÉANCE
C’est durant la nuit dernière dans un « mélange » qui m’est habituel de sommeil, de rêves et d’insomnies, que
le titre et la musique d’une chanson d’Eddy Mitchell, « la dernière séance », me sont revenus en tête,
une chanson qui conduisit d’ailleurs à une série télévisée restée dans la tête des téléspectateurs de ma génération
qui commença le 19 janvier 1982 par un film en relief « l’étrange créature du lac noir » pour finir le 28 décembre 1998,
un titre donc que j’ai aujourd’hui repris « en écho » de ce que je vis personnellement depuis plusieurs mois…
Arrivé en effet, depuis le 1er septembre 2025, dans ma 63ème année d’activités professionnelles et électives
avant d’entendre sonner le 27 février prochain à mon horloge… , le 50ème anniversaire de mon entrée dans le Conseil Municipal de Villeneuve d’Ascq , sous la présidence du Maire d’alors, Jean Desmarets
et de devenir Maire moins de 13 mois plus tard,
je vis en effet , mois après mois, semaine après semaine et jour après jour, les éléments constitutifs de « ma dernière séance »…
Chaque « inauguration de fin de travaux », (École Municipale de Musique et de Danse Ivan RENAR , Maison de Santé pluridisciplinaire Madeleine BRES , Scène nationale de la Rose des Vents, Église de Flers-Bourg) , chaque manifestation patriotique, chaque moment festif de fin d’année (de Noël en particulier avant les vœux de 2026), chaque assemblée générale annuelle d’associations, chaque remise de médailles et de mises à l’honneur sportives et autres…
me conduisent à vivre et à redire souvent avec une légitime émotion que c’est pour moi « la dernière séance ».
C’est certes la vie … , une vie et des moments que beaucoup de femmes et d’hommes n’ont pas l’opportunité de vivre et j’aurais donc tort de m’en plaindre.. même si, humainement, arriver en fin (ou presque , j’espère) de ma vie publique
sinon de vie (tout court)… dans donc « une dernière ligne droite » quand l’horloge de mes 81 ans aura sonné ,
« une ligne droite » dont on ne connait pas la longueur même si on est sûr qu’elle ne sera pas importante,
ce n’est pas si simple… ni même véritablement « imaginable » tant qu’on ne la vit pas personnellement.
Si on ajoute à cela que dans « la vie politique et publique » le fait que, quand on arrive ainsi en fin de parcours « sans espoir pour certains ni crainte pour d’autres… de retour »,
c’est « l’heure venue qui sonne » de trahison(s), de masques qui tombent, de « têtes qui enflent », et aussi d’ambitions légitimes
(même si, à un autre niveau, même légitimes, ces légitimes ambitions peuvent être porteuses de dangers…)
le et les spectacles qui s’offrent à nous ne sont pas agréables à voir (sinon à subir ) quand, comme le dit la chanson :
« La lumière revient déjà et le film est terminé…
c’était la dernière séance et le rideau sur l’écran est tombé…
la photo sur le mot FIN peut faire sourire ou pleurer… mais je connais le destin… ».
Et oui, « je connais mon destin » … et c’est pourquoi j’ai décidé, en dehors de mes combats qui ne s’achèveront (à priori) qu’avec ma mort pour mes valeurs et contre leurs ennemis,
d’aider, à Villeneuve d’Ascq, celles et ceux qui, je l’espère, me succéderont et donc de rester pour cela au sein d’un noyau dur
d’élu(e)s expérimenté(e)s aux côtés de Sylvain ESTAGER et de nouveaux candidats issu(e)s de la société civile villeneuvoise…
L’heure est trop grave et les risques trop importants pour notre Ville, Villeneuve d’Ascq,
de voir gâcher 50 ans (et plus) de travail et d’engagements collectifs d’élu(e)s et de citoyen(ne)s
dont je fus « un modeste mais passionné chef d’orchestre » … pour que je me contente de « tirer ma révérence » afin (comme on me le dit souvent) de « goûter un repos bien mérité » sinon de « vivre une belle retraite » avec de nouveaux projets, ce que la proximité de mon horizon de toutes façons ne me permet pas de faire …
En clair, tant que j’en aurai la force et la santé je serai là… en quelque sorte comme « garant » pour ma Ville et pour mes valeurs
afin que « la dernière séance »… ne finisse pas comme « le cinéma de quartier » de la chanson d’Eddy Mitchell…
Voilà , pour ce qui me concerne aujourd’hui, ce que je voulais en dire…
car, au demeurant, si ce n’est pas très gai et si je vis mal certains de ces moments, c’est quand même beaucoup moins grave que ce qui se passe par ailleurs dans le Monde, en Europe et en France.
On peut en effet « légitimement » et avec angoisse, se demander, quand on voit la mondialisation de la guerre que mènent les islamistes et « l’européanisation » de la guerre dont rêve la Russie de Poutine,…
si nous ne vivons pas « la dernière séance » de Paix,
si une guerre mondiale des islamistes-terroristes n’est pas d’ores et déjà engagée sur tous les continents, en France même et en préparation dans nos villes avec le soutien de forces politiques qu’il est inutile de nommer tant elles s’affichent sans vergogne…
qui rêvent d’en retirer des miettes en collaborant à des régimes qui s’apparentent dans leur actions au nazisme, un nazisme qui rappelons le , avant 1945 n’avait alors pas déjà manqué de « collaborateurs » .
D’où mon combat sans relâche pour notre République et ses valeurs, pour notre patrie la France, contre tous leurs ennemis intérieurs… et contre ceux qui ferment les yeux devant les périls qui nous menacent… pour de médiocres intérêts personnels.
Je n’ignore pas les risques que je prends, mais c’est l’avantage de vivre « sa dernière séance »…
de n’avoir plus grand-chose à perdre…
qu’on n’a pas déjà perdu en faisant les choix d’une vie consacrée aux autres …trop souvent au détriment de ses proches …





Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.