1945 , il y a 80 ans, c’est l’année de ma naissance le 27 février
dans un petit village de l’Aisne de 120 habitants près de Laon, Royaucourt et Chailvet,
en un temps, la deuxième guerre mondiale n’étant pas encore terminée, où on naissait à domicile avec son médecin de famille,
un petit village d’alors , son église , son école à classe unique, ses six fermes en activités, son épicerie et son café, sa salle des fêtes… et sa mairie… avec même des séances de cinéma chaque jeudi…
C’est aussi bien sûr l’année, deux mois et demi plus tard, de la victoire sur l’Allemagne nazie le 8 mai et la libération de l’Europe de l’Ouest.
1955, il y a 70 ans, après avoir poussé la porte, 5 ans plus tôt de l’école de mon village,
c’est l’année de mon entrée en 6ème au lycée de Laon, où l’enfant de 10 ans que je suis alors
se croit devoir faire « allemand en première langue » et latin
tandis qu’autour de nous la guerre d’Algérie prend « toute sa dimension » après être commencée par les assassinats terroristes du 1er novembre 1954 ,
une guerre qui continuera jusqu’en mars 1962 en marquant à jamais la vie d’un million et demi de « jeunes appelés » dont 200 000 français musulmans parmi lesquels 140 000 seront dans des formations supplétives (harkis, GMS et gardes d’auto défense… ) ce qui leurs vaudront , pour beaucoup , d’être égorgés par les FLN ,
une guerre d’Algérie qui s’additionne alors à « la guerre froide » avec l’URSS et ses menaces nucléaires qu’elle fait peser sur le Monde…
1965, il y a 60 ans, je retiendrai ici, à l’occasion alors des élections présidentielles de décembre ,
ma première rencontre avec François Mitterrand .
J’étais en effet alors le 21 septembre à Lille au Palais de la Bière dans une salle surchauffée, non pas parmi les notables
(tous décédés aujourd’hui… ou presque),
mais dans le « service d’ordre » aux côtés de Dinah Derycke.
1975, il y a 50 ans , 5 ans après la fusion de février 1970 qui créa Villeneuve d’Ascq,
quand je prends la décision de me présenter à Villeneuve d’Ascq à une élection partielle après que le Conseil Municipal de droite de Jean Desmarets ait « éclaté », ce qui débouchera sur mon élection le 27 février 1976,
(un épisode aujourd’hui à ne pas oublier à 3 mois et demi du premier tour des prochaines élections qui voient aussi l’éclatement de ma majorité de 2020),
et ce, avant mon élection comme Maire en mars 1977 après donc les 30 ans de mandat du Maire (de droite) Jean Desmarets…
1985, il y a donc 40 ans , 4 ans après l’élection le 10 mai 1981 du Président Mitterrand
et mon entrée à l’Élysée le 24 mai (pour la première fois) à son invitation pour son intronisation.
1981 – 1985, 4 années d’espoirs pour un « peuple de gauche » qui, après avoir dit en 1986 ses légitimes déceptions en donnant une majorité à la droite à l’Assemblée Nationale allait réélire , en 1986 pour 7 ans , le Président Mitterrand pour une « France Unie »…
1985, enfin avec l’accession en URSS de Mikhaïl GORBATCHEV ce qui , 4 ans plus tard, allait permettre de « sonner la fin » de l’URSS
et l’espoir d’une « Paix éternelle » que Poutine a tué le 24 février 2022.
1995 , il y a 30 ans , année de ma dernière rencontre avec François Mitterrand le 10 novembre en son appartement de la rue Frédéric Leplay à Paris après la fin de son 2ème mandat en mai , le 10 novembre … 58 jours avant sa mort le 8 janvier 1996...,
1996 ,année où « il allait avoir 😯 ans… »
une heure de discussion avec lui que je n’oublierai jamais …commencée après son retour de sa promenade journalière sur le Champ de Mars et ses mots que je garderai toujours au fond de moi :
« Ah Gérard Caudron , si vous saviez, après avoir été ce que j’ai été, en être réduis à compter le nombre de pas que je peux faire avant d’appeler mon chauffeur pour qu’il m’apporte une chaise »…
1995, l’année aussi, le 4 novembre, quand l’assassinat d’Yitzhak Rabin, tua les espoirs. D’une paix juste.
née des accords d’Oslo entre Israéliens et Palestiniens.
2005, il y a 20 ans, l’année où , après un an passé au cabinet du Président de la Région Nord-Pas-de-Calais après mes 3 mandats de Député Européen ,
je prends ma décision d’être à nouveau candidat au poste de Maire de Villeneuve d’Ascq en 2007
et ce , après avoir quitté le PS en 2001,
2007 une date qui sera repoussée d’un an pour des causes alors « futiles »,
ce qui me vaudra de n’être élu qu’en mars 2008 avant d’être réélu en 2014 et en 2020.
2015, il y a 10 ans , une année noire avec les attentats terroristes du Bataclan ses 130 morts et 350 blessés
qui « ouvre un temps » qui , depuis , n’a pas cessé de tout « bousculer » sur le plan international et aussi sur le plan national,
ce qui, avec aujourd’hui depuis 2022 la guerre d’agression de Poutine de l’Ukraine en Europe … , a clos 70 ans de paix…
2025, …ma dernière année de mandat de Maire de Villeneuve d’Ascq,
ce que je confirme le 4 novembre, avant d’apporter mon soutien à une équipe d’élu(e)s expérimenté(e)s autour de Sylvain Estager,
et ce, tout en regrettant une division de la majorité sortante du fait d’une « trahison » d’abord d’un adjoint , suivie de deux « volontés de se compter » de la part du PS d’abord et des « centristes » …
ce qui peut nous faire craindre le pire pour Villeneuve d’Ascq si LFI venait à gagner…
Une et des situations locales pour le moins « incertaines » qui pourraient mettre à mal les dernières « aires de stabilités » que sont encore les communes et leurs élu(e)s dans une France à la dérive après 9 années de « Macronisme »…
Quant à l’avenir et « sa décennie future » jusqu’en 2035…
« de là où je serai alors » je pourrais peut-être mesurer si les prévisions d’aujourd’hui, souvent , à mon avis , » hors sol » sinon complètement folles, se traduiront en réalités positives ou négatives.
« D’ici là », d’ici 2035 … sinon sans doute pour moi, un « là » …avant 2035 … je continuerai à me battre,
avec certes des moyens encore plus réduits qu’aujourd’hui… pour mes valeurs Républicaines et contre ceux qui veulent les détruire et même en effacer toute trace…
Quoiqu’il arrivera, quelque soient les menaces de mes et de nos ennemis qui continueront à peser , tant que j’en aurai la force,
je ne serai ni sourd, ni aveugle, ni muet ni immobile…
Qui pouvait ou pourrait en douter ? après tant de décennies d’engagements comme je viens d’en rappeler quelques éléments parmi une infinité d’autres… sur lesquelles je reviendrai dans mes prochains écrits…
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.