Carnet n°882 du 1er septembre 2025

1er SEPTEMBRE 2025 , L’HEURE DE LA RENTREE  !

Si pour d’autres raisons, sur lesquelles je reviendrai un peu plus loin, 

j’aurais pu titrer mon 882^ème carnet du 1 septembre 2025, « l’heure de la sortie », 

en rappel d’une chanson de Sheila… bien connue des « papy boomers « remis en scène par le Premier Ministre, (qui lui-même d’ailleurs en fait partie…),

pour justifier ses « difficultés » actuelles… et de ses incapacités à les résoudre, 

en ce 1^er septembre 2025, j’ai d’abord voulu rappeler que c’est aujourd’hui « l’heure de la rentrée scolaire » en même temps que la rentrée pour beaucoup de citoyen(ne)s et d’activités, 

un premier septembre qui, pour des raisons de calendrier, a d’ailleurs pu souvent dans le passé , …glisser sur les 2, 3, 4 voire 5 ou 6 septembre, 

le premier jour donc d’un début de septembre qui , je le rappelle, a remplacé une période de début de la scolarité à la mi-septembre 

après que ces décennies elles-mêmes aient  remplacé une période d’une quinzaine d’années après la guerre de 1939 /1945 avec des rentrées qui avaient lieu le 1 octobre… 

(et vous savez pourquoi ? à cause des moissons et d’une agriculture davantage alors en « première ligne » que maintenant).

Et même si certains de mes lecteurs moins intéressés par ma vie personnelle pourraient s’en lasser, 

c’est à ces années que j’ai vécu que j’ai pensé  durant la nuit dernière quand mon carnet hebdomadaire s’est , comme chaque semaine , construit dans ma tête… 

d’autant qu’il est bon, quand même, de rappeler ce que furent les « baby-boomers nées entre 1945 et 1955, aujourd’hui devenus … des « papy boomers ».

C’est en effet le 1 octobre 1949 que j’ai fait ma première rentrée à l’école de mon village, Royaucourt et Chailvet, « une école à classe unique » d’une quinzaine d’enfants de 6 à 14 ans ( 14 ans , âge du certificat d’études) avec donc un an et demi de moins que les autres élèves , sous la tendre baguette d’une institutrice qui passait d’un groupe de tables à l’autre, pour distiller son enseignement ,

le 1^er octobre 1952 mon entrée à l’école communale de garçons de Laon suite au déménagement de mes parents ,

le 1^er octobre 1955 mon entréeau lycée de garçons de Laon en sixième puisqu’alors il n’existait pas de collège , avec l’apprentissage du latin et de l’allemand,

le 1^er octobre 1961, en ce même lycée, mon passage en classe terminale « math-élém » ,…ce qui n’était pas le plus facile ,

le 1^er octobre 1962, après ma réussite au bac en juin… mon inscription au lycée technique de Reims pour commencer à y préparer un BTS …que j’ai finalement  abandonné ,

le 1^er octobre 1963, pour travailler à la Trésorerie Générale de Laon (aux  archives) tout en préparant les concours de contrôleur et d’inspecteur du Trésor dont la réussite m’a permis d’être muté à Lille où j’ai pu y commencer une licence en sciences économiques en octobre 1964, pendant deux ans  à Lille avant d’aller, pour y suivre mon épouse d’alors , Dinah Derycke (inspectrice élève des impôts), à Clermont-Ferrand en septembre 1965 où j’ai terminé ma licence en mai 68  avant de revenir à Lille , changer d’orientation et devenir professeur en sciences et techniques économiques au lycée Turgot à Roubaix puis à Jean Moulin… jusqu’en juin 1978… quand j’ai arrêté d’enseigner pour me consacrer pleinement à mon mandat de Maire issu de mon élection de mars 1977…

Si j’ai voulu aujourd’hui rappeler tout cela c’est , 

d’une part et surtout, pour dire aux jeunes qui parfois désespèrent… qu’un avenir n’est jamais écrit d’avance mais qu’il se construit… et que j’en suis un modeste exemple….,

c’est aussi pour, à travers ces années, rappeler que si « les baby-boomers » sont le résultat , en France , d’une explosion démographique de 1945 à 1955 après la deuxième guerre mondiale 

(n’est-ce pas M. Bayrou… qui en faites partie ?)  la période de leurs  jeunesses n’a été de tout repos ni de toute sérénité » 

car tandis que leurs parents reconstruisaient la France en en faisant une grande puissance,  

ils connurent, de plus ou moins loin certes, la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie de son début le 1^ernovembre 1954 jusqu’en mars 1962, les troubles de la décolonisation de tout ce qui était « le grand empire français », la « guerre froide » avec l’URSS et les menaces de guerre atomique, 

le retour qui s’est révélé bénéfique aux affaires de Charles de Gaulle en mai 1958 …mais , quand même, sous la menace d’un coup d’état militaire venu d’Algeravec les menaces « d’envois de parachutistes »sur la Métropole… avec un remake en 1961

(mon père et moi avions d’ailleurs été convoqués à la Mairie de Laon pour y recevoir des consignes en cas d’alerte, celles d’aller s’y opposer sur le terrain d’aviation en herbe de la Ville… pour s’opposer à leur arrivée…)

« Voilà en termes de rappels …qui est fait »… au moins dans leurs grandes lignes car  je pourrais  » écrire des pages et des page »

ce que je ferai peut-être un jour non pas « pour écrire mes mémoires » (on sait ce que j’en pense…)

mais pour « témoigner » car le  témoignage  (direct ou indirect ) est davantage utile , même s’il est complémentaire ,  pour aider à comprendre et à gérer le présent  que « l’Histoire » qui,

je le dis souvent, est écrite par quelqu’un(e) d’autre qui n’a vécu le et les événements , à un moment donc où il (elle) connait leurs débuts et ainsi que leurs «  résultats », issus et  effets…

C’est pourquoi  aussi, j’aurais pu écrire un 882^èmecarnet titré « l’heure de la sortie »… en ce 1^erseptembre 2025 en direction de jours  de « grande incertitude »… dans un contexte international sans doute pire que ce que mes parents avaient connu entre  les accords de Munich du 30 septembre 1938 et le 10 mai 1940 (avant une invasion de la France en 5 semaines) 

un contexte international , aujourd’hui encore angoissant , 

avec une Russie qui massacre en Ukraine pour se préparer les bases d’une guerre en direction du reste de l’Europe, 

au Moyen Orient où, à Gaza, les civils palestiniens souffrent alors , qu’avec le Hamas, tout est possible… même le pire, .. sans oublier Netanyahou  

ni l’Iran et ses mollahs, ni  » l’enterrement vivantes  » des femmes afghanes vivantes , 

ni la Corée du Nord et la Chine… prêtes à tout, ni tous les bouillonnements anti démocratiques sur toute la planète… ni, bien sûr, le dérèglemente climatique, 

tandis qu’on a une France en pleine crise donc avec la sortie programmée du gouvernement  

dont le « chef » ne passe pas une demi-journée sans faire une déclaration pour redire la même chose (ç’en est pathétique) 

les pressions sur le Président Macron pour qu’il en fasse de même… 

une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale toujours possible sans véritable espoir d’effets positifs , 

des forces et des responsables politiques « en dessous de tout et hors sol », avec des calculs politiciens qui ne peuvent en rien répondre aux problèmes actuels 

quand ils se projettent sur 2027 et même sur 2026, 

en oubliant que des élections municipales , dans ce contexte , pourraient conduire à la mise à mal de ce qui reste de stabilité en France avec ses 34 935 communes et ses plus de 500 000 élus locaux…

Oui vraiment aujourd’hui , en ce 1^er septembre 2025, si « l’heure de la sortie »… , pour certain(ne)s, c’est sûr…, et si « l’heure de la rentrée , pour nous tous , l’est aussi… 

mais sans savoir  » pour aller où ?… »

Vraiment, je le redis, durant toute ma vie, je n’ai jamais connu cela avec de la part des gouvernements et de beaucoup de ceux qui rêvent de gouverner, du niveau mondial, européen, national jusqu’au niveau local… un tel niveau d’irresponsabilité.

Les derniers résultats d’un sondage portant sur les prévisions des résultats électoraux après une éventuelle dissolution montrent d’ailleurs le désarroi d’un grand nombre de français(e)s… avec, entre un RN toujours en pointe et les extrémistes mélenchonistes, un émiettement des mouvements républicains de gauche, du centre et de droite…

Que dire de plus aujourd’hui ?… pas grand chose… sinon qu’avec tout cela  les effets positifs sur mon moral…, après 4 semaines d’immersion dans la France Profonde…, commencent à n’être plus qu’un « lointain souvenir »…

et ce, à 6 mois et demi d’ élections municipales telles que prévues aujourd’hui…qui en l’état actuel des positionnements des uns et des autres ne me rendent pas vraiment optimiste quant à ce qui risque d’arriver à « mon héritage de 50 ans d’élu de Villeneuve d’Ascq »