Quand un être humain meurt …

Quand un être humain meurt et ce, quel qu’il soit, si je ne suis pas de ceux qui « crachent sur sa tombe » ou qui manifestent leur joie « un verre à la main »,

s’agissant de Monsieur Le Pen, je ne suis pas non plus de ceux qui, en dehors même de ses proches du RN, ont « osé » le gratifier du terme de « combattant »…

n’ayant jamais oublié la qualification des chambres à gaz nazis de « détail de l’histoire » ni ses plaisanteries grossières et antisémites comme « Durafour crématoire ».

J’ajoute qu’en tant que Maire de Villeneuve d’Ascq et élu depuis 49 ans de cette ville porteuse par son nom de la mémoire de ses 86 civils fusillés le 2 avril 1944 à Ascq par des « hommes » (si on peut dire) de la 12ème Panzer division SS qui, remontant vers le front Normand, avait vu leur train stoppé par des Résistants sans qu’il n’y ait aucun blessé,

je garderai au fond de moi l’insanité de ses « propos » pour décrire ce massacre d’Ascq dans l’hebdomadaire Rivarol :

« Un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village : il avait d’ailleurs déjà tué plusieurs civils.

Et c’est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre ».

Des « propos » qui ont valu à Monsieur Le Pen d’être définitivement condamné suite à un jugement de la Cour de cassation le 18 juin 2013 à 3 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour « contestation de crime contre l’humanité ».

« Le courage, c’est de chercher la vérité et la dire. » (Jean Jaurès)

Gérard Caudron

Maire de Villeneuve d’Ascq

le 9 janvier 2025

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