Carnet n°846 du 9 décembre 2024

IL EST VENU LE TEMPS DES MARÉCAGES

On s’en doute, le titre de mon carnet d’aujourd’hui qui augure de son pessimisme quand on voit, à tous les niveaux, les situations se dégrader à une vitesse accélérée… 

a été choisi comme d’habitude durant la nuit dernière en écho d’une chanson qui commence ainsi : « il est venu le temps des cathédrales »

après un week-end de belles manifestations à l’occasion de la réouverture de la cathédrale Notre Dame de Paris qui, l’espace de quelques heures, nous a fait replonger dans les profondeurs de notre Histoire, de notre culture et de nos traditions françaises.

J’avoue avoir suivi à la télévision, sans le moindre instant de lassitude, l’ensemble des moments culturels forts d’intensité et de qualité durant toute la soirée de samedi… 

avant, ce dimanche, d’en suivre « quelques images » … davantage liturgiques.

La France, comme à l’heure des cérémonies d’ouverture des jeux olympiques et paralympiques, a su redonner une meilleure image d’elle-même 

quelque peu réconfortante après celles données ces derniers jours, semaines et mois… ce qui aurait peut-être « justifié » un peu plus de pudeur et de retenue de la part du Président Macron…

quel que soit le rôle qu’il a pu jouer dans l’accélération de la reconstruction de cette cathédrale…, une énergie dont il aura trop manqué depuis le 9 juin et donc depuis 6 mois, … 

six mois, une « éternité aussi » s’agissant de la situation et de l’image de la France dans le Monde…,

une triste image que même la cathédrale Notre Dame de Paris ne pourra, comme par miracle,… ni effacer, ni même suffisamment atténuer… une fois toutes les lumières éteintes…

Une chanson de 1998 « il est venu le temps des cathédrales » qui se termine ainsi : « laissez entrer ces païens, ces vandales, la fin du monde est prévue pour l’an 2000 », 

car même si l’an 2000 est « passé sans encombre », voilà bien une « terminaison prémonitoire » qui ne peut, en cette fin 2024, que renforcer nos angoisses pour l’horizon 2030… (voire plus… ou un peu moins).

D’où donc mon titre pour ce 846ème carnet du 9 décembre 2024 : « Il est venu le temps des marécages », 

des marécages et ses terres mouvantes qui, comme les sables mouvants, ont cette caractéristique que tout mouvement, quand on est dessus ou dedans, ne peut que nous faire nous enfoncer davantage…

C’est ce qui se passe du côté de l’Ukraine et peut être demain plus près de nous en Europe de l’Ouest si les États-Unis et l’Otan…, sinon  l’Europe, « lâchent l’Ukraine »… 

et ce, malgré l’image de cette poignée de main à l’Elysée entre Donald TRUMP et Volodymyr ZELENSKY quand on connait le tempérament de Trump qui, en permanence, semble « jouir » d’alterner brutalement le chaud et le froid… sinon le tout et son contraire…

Dans le marécage est-européen, on voit bien que les mouvements et les agitations ne font que nous enfoncer davantage dans des perspectives de guerres et de dictatures.

Côté Moyen Orient, ce n’est pas mieux quand on voit l’état de la Syrie avec la chute, certes d’un dictateur sanguinaire Bachar Al-Assad, 

mais remplacé par un chef islamiste Abou Mohammedal-jolani, ex-membre d’Al-Qaïda… dont « la tradition fondamentaliste religieuse très dure » me rappelle l’ayatollah Khomeini arrivant au pouvoir en Iran en 1979 et le retour des Talibans à Kaboul en Afghanistan  en 2021…

Les minorités…, en particulier chrétiennes, à quelques jours de Noël, n’ont qu’à bien se tenir… 

« autorisées » d’ores et déjà, nous dit on, à « fêter Noël chez eux » mais pas à l’extérieur… dans leurs églises…

Dans le marécage syriens, on risque donc de s’enfoncer… malgré les scènes de joie amplement montrées sur nos télés de quelques centaines de Syriens sur les 27 millions que compte leur pays … en oubliant ses répercussions certaines en termes de nouveaux équilibres et de déséquilibres entre l’Iran, Israël, le Liban … et quelques autres ..

le tout plus ou moins orchestrés par la Turquie d’Erdogan pourtant  toujours « membre et bien armée » par l’Otan et les Etats Unis

et qui bénéficie depuis 1995 d’un accord d’Union Douanière avec notre CEE qui l’enrichit à nos dépends en termes de facilités commerciales et de crédits alloués…

Que dire de plus des marécages européens et de ceux des États-Unis de Trump… où l’Occident et ses valeurs s’enfoncent …

au gré et à cause des « mouvements » de leurs acteurs et de leurs dirigeants fragilisés sinon menacés par des forces extrémistes en leurs seins qui, même différentes, partagent un même objectif : 

faire disparaitre un occident de plus en plus honni.

Comme le disait Jean de la Fontaine dans sa fable : « Les animaux malades de la peste », 

« ils n’en mourraient pas tous mais tous étaient frappés ! ».

Quant à la France, dans son marécage… c’est peu dire qu’on y est déjà enfoncé jusqu’au cou !

un marécage « créé » par M. Macron il y a déjà quelques années mais dans lequel il nous a plongé il y a 6 mois et dans lequel on risque encore de s’enfoncer du fait des agitations politiciennes de tous bords dans les semaines qui viennent…

À Villeneuve d’Ascq enfin, « le marécage » des prochaines élections municipales est « en formation » même si j’essaie de tenir encore les rênes pour gérer au mieux l’existant et essayer d’éviter le pire pour notre Ville dans 15 mois…

Oui Villeneuve d’Ascq qui, heureusement ,  rayonne de fêtes en ces temps de Noël avec, en plus de notre Marché de Noël au Château de Flers, 

une Saint Nicolas que j’ai réussi « à faire se dérouler » devant la Ferme d’en Haut malgré une météo détestable, 

une véritable réussite grâce à nos services municipaux, à l’Office de Tourisme et à de très nombreux bénévoles… 

et surtout dans une belle chaleur humaine intacte malgré une pluie froide et du vent fort…

Un week-end de fêtes qui s’est déroulé avec des concerts, des Marchés de Noël associatifs (dont celui de la Maison des Genêts), des assemblées générales associatives, des goûters chocolatés etc…,

sans oublier, vendredi soir, la mise à l’honneur de tout le Sport villeneuvois au Palacium dans toute sa diversité et la multiplicité de ses acteurs…,

autant d’occasions pour moi, chaque fois, de rappeler l’importance du monde associatif villeneuvoisde ses bénévoles aidés par nos services, des retraités qui souvent les dirigent 

et qui, à juste titre, « digèrent mal » ce que des « pré-ados » qui nous gouvernent disent des retraites et des retraités…

L’occasion enfin de redire que « pour gérer une ville » il faut faire passer le collectif devant les individualistes et leurs manœuvres politiciennes.

C’est ce que je répéterai jusqu’au bout… avant, le moment venu, de fredonner cette chanson de Jean SABLON de 1939

                                                    « Je tire ma révérence et m’en vais au hasard sur les routes de France, de France et de Navarre… »

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