Carnet n°843 du 18 novembre 2024

ON SAIT QU’ON NE SAIT JAMAIS

C’est une chanson interprétée par Jean GABIN en 1974, « maintenant je sais », qui m’a inspiré, la nuit dernière, le titre de mon 843ème carnet « on sait qu’on ne sait jamais »

une chanson dont j’ai relu les paroles ce matin, en particulier les dernières, qui m’ont semblé « bien m’aller », sachant quand même que GABIN nous y dit qu’il vient d’avoir 60 ans tandis que moi, ce sont les 80 « qui vont sonner à l’horloge » dans un peu plus de 3 mois, 

des dernières paroles donc, en forme de conclusion,« c’est tout ce que je sais, mais ça je l’sais », 

une conclusion que je pense aujourd’hui pouvoir faire mienne…, non pas en forme de « point final »… mais en forme « d’assise » pour les combats qui me restent à mener…

Oui aujourd’hui et plus que jamais, « on sait qu’on ne sait jamais » !

    Sur le plan international bien sûr d’abord : qui peut dire ce qui va se passer dans les prochains mois en Europe quand on entend les discours de Poutine et de Trump à propos de négociations éventuelles à l’heure où le dictateur Russe accentue ses bombardements sur les civils ukrainiens, ce qui, heureusement, a conduit Joe Biden encore en fonction, à autoriser l’Ukraine à utiliser ses armes de longues portées pour détruire en Russie les sites d’où partent les tirs Russes en direction des populations ukrainiennes (et peut-être, je l’espère, sur les bases des coréens du Nord « venus s’essayer » en Europe en massacrant des ukrainiens)… ? 

et tout cela quelques jours après l’élection d’un Donald TRUMP qui prétendait, durant sa campagne, pouvoir arrêter la guerre en « 24 heures »… comme quoi… on ne sait jamais..

Même chose au Moyen Orient où comment Donald TRUMP a-t-il pu promettre d’arrêter les conflits en quelques semaines sinon quelques jours quand on sait que les alliés de l’IRAN que sont les terroristes du HAMAS, du HEZBOLLAH et de la république islamique d’IRAN elle-même, ne veulent que la destruction d’Israël et une « nouvelle Shoa » de tous les juifs du Monde… alors que Donald Trump et Netanyahou n’ont pas cessé de se dire les meilleurs alliés sinon les meilleurs amis du Monde ?

Là donc encore, comme en Ukraine…, « on sait qu’on ne sait jamais »

En Europe, que ce soit par rapport à l’Ukraine, à la Russie, à Israël, à l’Iran pour ce qui est des guerres mais aussi de l’Amérique du Sud pour ce qui concerne la dérégulation du commerce international avec un « Mercosur » qui, une fois signé, même sans l’accord de la France, ouvrirait la porte à des produits agricoles ne répondant pas aux règles européennes en terme de santé alimentaire et d’environnement.

Si on ajoute, en cas de retrait américain en matière de défense, la question d’une véritable Europe de la Défense…,

       « on sait qu’on ne sait jamais »…,

voire pire s’agissant d’une incapacité collective de mettre en œuvre cette Europe de la Défense quand on sait que même des pays plus « armés » comme la France sont à peine au dixième des moyens mis en œuvre par l’Ukraine pour faire barrage aux intentions expansionnistes de Poutine…

La France enfin, oui la France…

On sait, (bien sûr)… qu’on ne sait jamais » … avec un Premier Ministre qui « fait ce qui peut »mais dont la majorité (très relative) le soutient comme « la corde soutient le pendu », 

avec deux oppositions extrémistes dont l’une ne cherche qu’un chaos qui, espère Mr Mélenchon, la mènera au pouvoir tandis que l’autre prend, avec certes le même objectif, les allures du « grand méchant loup » du « Petit chaperon rouge » mais qui pourrait néanmoins précipiter la chute de M. Barnier en espérant ainsi de nouvelles élections avant que sa leader soit condamnée par le justice à ne pas pouvoir se représenter…

       N’est-ce pas M. Macron ? Qu’en pensez vous ? Vous qui avez précipité la France dans ce chaos avec « votre dissolution » (que je ne qualifierai pas… pour rester poli…).

Vous avez beau beaucoup voyager et multiplier vos tweets…, vous êtes devenu encore plus inaudible, ce dont je suis désolé pour mon pays, la France.

    Oui aujourd’hui en France dans un contexte social (et agricole) explosif… « on sait qu’on ne sait jamais… » … « c’est tout ce que je sais… mais ça je l’sais ».

Pour en venir enfin au plan local, à Villeneuve d’Ascq… dans et pour ma Ville, avec la question du rôle que je pourrai encore y jouer… (qu’on me pose souvent)

malgré le fait que quand on s’approche « de  la et de sa fin »…. on vous voit et on vous écoute de moins en moins 

(sans compter, en politique, les « chacals » qui rejoignent vos adversaires de toujours et vos « ennemis plus récents » souvent plus dangereux)

je veux aujourd’hui dire clairement que même si « on sait qu’on ne sait jamais » de la situation dans laquelle on sera, à tous les niveaux, en mars (ou juin) 2026, 

mais vu les risques de toutes natures de voir 50 ans d’actions communes avec mes 7 équipes et surtout les villeneuvois… mis à mal en quelques années, 

je ferai tout ce qui me sera possible pour conforter toutes « nos lignes directrices » en cours jusqu’en 2026… en espérant en rendre les principales quasiment irréversibles…

« En même temps », en lançant en janvier 2025 une association : « Ensemble pour Villeneuve d’Ascq 2026 » (EPVA 2026), 

j’essaierai, à la fois, d’aider les « élu(e)s dignes de continuer après moi » vu leur important travail accompli pour notre Ville et de leur agréger de nouvelles forces, femmes et hommes pour les accompagner dans leurs tâches avec les mêmes objectifs pour notre Ville et dans l’esprit qui est toujours le mien et que je résume ainsi avec Rassemblement Citoyen, le mouvement que j’ai créé en 2008 :

                   « Il n’est pas nécessaire d’être d’accord sur tout pour travailler ensemble au service de tous ».

Ce sont d’ailleurs les adhérents d’ « EPVA 2026 » si leur nombre est suffisant pour valider ma démarche (qui se réuniront sans doute pour la première fois le 27 février 2025) 

qui travailleront ensuite ensemble à « un projet pour Villeneuve d’Ascq 2026 / 2032 » ,

des adhérents parmi lesquels « émergeront » de futurs candidats et je l’espère de futurs élu(e)s d’une future majorité (ce dont en décideront les villeneuvois le moment de l’élection venu ) 

sans oublier qu’elles et ils désigneront en leur sein à mes côtés celle ou celui qui conduira la liste et donc, peut-être en mars (ou juin) 2026 , sera ma ou mon successeur au poste de Maire…

      Somme toute et si « on sait  qu’on ne sait jamais »…, en ce 18 novembre 2024, je voulais au moins dire mes intentions … car « ça je l’sais ».

PS / Si par rapport à l’échéance 2026, je parle toujours de mars ou juin, c’est parce que en 2020 le premier tour des municipales a eu lieu en mars et le deuxième où furent , en grande majorité ,  désignés les maires …en juin … ce qui pose la question de décider de la durée de leurs mandats. 

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