« LE GRAND CIRQUE » …. clap de fin ou « à suivre » ?
Après la désignation de Michel Barnier en tant que Premier Ministre, j’avoue avoir failli intituler mon 833 -ème carnet de ce jour : « Tout ça pour ça ? » mais cela aurait pu être interprété par certains comme un manque de respect vis-à-vis de notre nouveau Premier Ministre,
ce que je laisse à d’autres acteurs de la vie politique française,… « car ce n’est pas mon genre ».
J’ai eu, après 1992 et les jeux d’Albertville, plusieurs fois l’occasion de le croiser d’abord du temps de François Mitterrand et ensuite quand il fut Ministre des Affaires Européennes puis Commissaire Européen.
C’est effectivement un élu et un homme d’une « droite clairement assumée » qui correspond à la large majorité de droite voulue par le peuple français… et ce, quoiqu’en dise le « NFP-LFI »
qui prétend, par la voix de Monsieur Mélenchon et de ses « gardes rouges », être « majoritaire», alors que
le « nouveau front populaire » et les siens n’ont fait que 27,98 % des voix au premier tour des élections législatives du 30 juin 2024
ce qui a porté le total des voix des droites et des extrêmes droites à 70%… !
Cela, bien sûr, me désole, c’est le moins que je puisse dire,… moi qui, durant toute ma vie ai vécu avec une gauche au-dessus des 40%, voire des 50 %, à une seule exception près, en 1993 …
ce qui, d’ailleurs, avait contribué au douloureux suicide de Pierre Bérégovoy le 1 mai 1993, victime alors de tous ceux qui voulaient ainsi, « en le chargeant », dégager leur propres responsabilités…
La désignation de Michel Barnier comme Premier ministre, même si on peut la regretter, n’est donc pas « illégitime » …
« encouragée » d’ailleurs qu’elle a été, comme j’ai pu le lire, par ceux qui disaient à propos de Bernard Cazeneuve « qu’ils ne voulaient pas d’une gauche molle », (un terme parfaitement inapproprié et injurieux s’agissant de M. Cazeneuve…) …
ce qui a conduit à Matignon le représentant « d’une droite dure » … même si on ne peut nier ses compétences.
Ainsi, pour en revenir au titre de mon carnet, j’ai finalement choisi : « Le grand cirque … clap de fin ou à suivre ? »
Il est vrai que ce « grand cirque », voulu et provoqué dès le 9 juin au soir des élections européennes par la décision « insensée » du Président Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, il y donc 3 mois aujourd’hui…
suivie d’élections législatives… avec certes des perdants, le Président et les siens, mais sans véritables vainqueurs,
d’où ce « grand cirque quotidien »….,
un « grand cirque » heureusement cet été partiellement atténué, à défaut d’avoir été complètement masqué,
par la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques à travers lesquels « la France et les Français se sont retrouvés l’espace de quelques semaines »
(un grand et chaleureux merci à l’ensemble de ses organisateurs et de ses acteurs).
En ce 9 septembre 2024, tandis que les discussions et sans doute des manœuvres diverses se déroulent presque 24h/24, pour former un gouvernement qui ne risquerait pas de chuter sous le coup d’une motion de censure dès sa première apparition,
la question effectivement qui se pose est de savoir si après la nomination de M. Barnier, il y a 4 jours, le 5 septembre …
un « grand cirque », comme en 60 ans d’engagement personnel pour mes idées politiques, je n’ai jamais connu… quels que soient les Présidents de la République et les difficultés de tous ordres rencontrées,
oui clairement…,
la question est de savoir si ce « grand cirque » va enfin cesser !
C’est vital pour les Français dans leur vie quotidienne, mais aussi pour la place de la France dans le monde en cette période de crises mondiales et de tous leurs dangers.
Je voudrais y croire, mais à un moment où Madame Le Pen pense et dit « avoir en main toutes les manettes »
et où M. Mélenchon, les siens et « leurs alliés dociles » voudraient voir nos rues transformer notre pays, en pays d’Amérique du Sud,
j’ai bien du mal à l’espérer.
Ainsi va… quand certains, aux extrêmes, voudraient conquérir tous les pouvoirs en France
sans véritablement vouloir gouverner vu les difficultés de l’exercice et donc l’impopularité qui en résultera pour les équipes au pouvoir…
quel qu’elles soient …
Il est en effet évident que ni Mme Le Pen, ni M. Mélenchon qui visent l’Élysée en 2027,
n’avaient envie de gouverner en cette rentrée de septembre 2024 « de tous les dangers » …
D’où leurs manœuvres et leurs « jeux de rôle » alimentés par une « incapacité » Présidentielle qui a éclaté aux yeux de vous…
y compris de ceux qui l’avaient soutenu, sinon « admiré » …
Nous devons donc en effet au Président de la République 3 mois de « grand cirque »
et nous risquons d’en connaître longtemps encore sa « continuation » si le bon sens en politique ne revient pas
et si , pour ce qui concerne le vieux social-démocrate que je suis, … des hommes comme Bernard Cazeneuve et Raphaël Glucksman accompagnés de très nombreux militants sociaux démocrates, venus de « Place publique », du Parti socialiste et d’ailleurs
ne se fixent pas comme objectif, en s’en donnant les moyens, de reconstituer d’ici juin 2025 une grande force Social-Démocrate Républicaine, sociale, culturelle, environnementale et laïque !
Si donc l’heure de la fin des Jeux olympiques et paralympiques a sonné hier soir,
celle de la fin du « grand cirque » … sans doute et malheureusement n’a pas encore son
Au demeurant et au-delà du « prisme » macronien (un prisme ayant, selon tout dictionnaire, pour effet de déformer les réalités)
et d’une situation française « à l’aube de tous les dangers », politiques, économiques, sociétaux dont il est inutile d’en réciter la longue liste,
n’oublions pas la guerre en Europe de la Russie contre l’Ukraine, et à travers elle contre l’Europe et l’occident,
celle qui continue au Moyen Orient ,
les alliances nouvelles contre l’occident qui se nouent un peu partout dans le monde ,
et cela, dans un « désordre » environnemental dont on voit les effets croissants quasiment quotidiennement
Oui vraiment,… comme l’avait dit Jacques Chirac… « la Maison brûle et on regarde ailleurs » …
Que dire enfin des communes (dont bien sûr pour moi Villeneuve d’Ascq ),
de leurs services publics, de leurs élus(es) et de leurs Maires ?
« qu’on met à toutes les sauces » …
en les rendant responsables de tout… sans leur donner les moyens d’y répondre ? … « quand ce n’est pas pire… »
Je n’en dirai pas davantage aujourd’hui que je ne cesse de répéter :
beaucoup de Maires démissionnent et davantage encore arrêteront en 2026, tandis qu’on ne voit que très peu de « nouvelles têtes » apparaître sauf dans les appareils politiques pour qui les mairies ne sont plus que des « marches d’escalier » dans leur désir de » conquête du pouvoir « … national
Et là, « le grand cirque », aujourd’hui « contenu » par les maires en place « de toutes étiquettes politiques »
risque de s’amplifier en mars 2026 si la situation politique nationale actuelle perdure et se propage dans les communes.
J’y pense quand je pense à Villeneuve d’Ascq et que je discerne chez « certains » comme un désir caché ou tout du moins « une conséquence jugée acceptable » de voir notre ville et ses habitants perdre en 5 ans ce qu’elle a mis 50 ans à conquérir… pour servir leurs intérêts politiques…
Et cela m’angoisse … quand je sens des manœuvres de toutes natures qui se dessinent.
Hier dimanche 8 septembre, en célébrant la Libération de septembre 1944 et mettant à l’honneur la résistance française,
avant qu’après-demain mercredi 11 septembre en rappelant la mort de Salvador Allende ,
(dont les chiliens réfugiés devenus LFI, semble t il, brilleront par leur absence ce 11 septembre 2024 au profit d’un 13 septembre partagé avec leurs amis) …,
j’ai eu et j’aurais sans doute envie de rappeler que pour assassiner quelqu’un… Il suffit parfois de le pousser au suicide
comme ce fut le cas pour Jean Moulin, Salvador Allende, Pierre Bérégovoy et de bien d’autres , connus ou anonymes, hier, aujourd’hui ou demain…
C’est aussi une des conséquences d’un « Grand Cirque » quand tous les « repères » sont perdus.
Puissions-nous les retrouver… !
C’est une question de survie.
Et c’est pourquoi, envers et contre-tout… je m’accroche, parfois désespérément , … pour éviter le pire
Tout au long de ma vie, j’ai aimé écrire et ce, depuis 1960.