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4 février 1977 : ceci n’est pas un « carnet retrouvé »

Ce n’est pas, en effet, un «carnet retrouvé» mais le dernier paragraphe d’un article de Nord Éclair signé Pascal PERCQ qui « me présente » aux villeneuvois(e)s un mois avant le premier tour des Élections Municipales de 1977 qui  «me feront Maire de Villeneuve d’Ascq» pour la première fois, un dernier paragraphe avec comme sous-titre «À propos d’une fusion avec Lille».


À propos d’une fusion avec Lille

Il y a un sujet auquel on ne manquera pas de faire allusion au cours de cette campagne. Le fameux dossier de la «fusion avec Lille» Pouvez-vous nous repréciser votre pensée sur cette question ?

«J’ai dit tout à l’heure qu’une des faiblesses de la Ville c’est sa diversité. Qu’il faut que cela devienne sa richesse, son atout. Pour cela, il faut se battre contre une idée :

«Villeneuve d’Ascq dans la banlieue lilloise». Mais il ne suffit pas de le dire. Il faut que cela transparaisse dans une politique ,dans une pratique quotidienne et que cela soit reconnu par la population elle-même.

On ne réussira cette ville que si les gens ont envie de la réussir. Sur le thème de la fusion en lui-même dès qu’il en fut question, j’ai été très net dans mes déclarations. (C’est NON!)

…..

Lille par ailleurs ne sortira pas de ses problèmes en fusionnant. Et je dis ça, sans aucune agressivité à l’égard de quiconque… il y a sans doute un nouvel équilibre à trouver. Nous sommes entre Lille et Roubaix…

À Villeneuve d’Ascq on peut inventer une nouvelle vie municipale à partir des quartiers – pourquoi pas autonomes – ? Face à cela, encore une fois, pourquoi fusionner ?

Propos recueillis par Pascal PERCQ

4 février 1977

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