Ils sont arrivés à 16 sous le soleil villeneuvois.
L’atmosphère est studieuse et la discussion « à bâtons rompus » profonde.
On aborde « au fond » l’unification allemande, la défense européenne, l’unification politique, la dimension sociale.
Pas de divergence entre nous contrairement à ce qu’annonçait le journal Libération du matin mais une approche commune réelle.
Du très bon travail conclu le soir à l’Hôtel de Ville par une conférence de presse qui devait recevoir la visite de Pierre Mauroy, de Noël Joseph et de nombreux élus locaux.
L’esprit d’équipe a progressé et c’est important quand on sait l’importance des enjeux.
Mardi 3 Juillet 1990 – 9h
Après une soirée dans un cadre rustique, il m’appartient vers 8h30 d’aller chercher Laurent Fabius et Jacques Delors vers 9h30 à Lesquin.
A L’ordre du jour de la matinée, le fonctionnement de la délégation française pour la rendre plus efficace et surtout nos rapports avec la commission et Jacques Delors.
Le débat est riche, instructif et fructueux sur les réformes institutionnelles à venir, l’unification allemande, l’Europe monétaire mais aussi les propositions sociales de la Présidence italienne qui vient de commercer.
Toujours passionnant et passionné Jacques Delors qui alterne des visions futuristes, de l’informations concrètes et des notes d’ambiances.
Le séminaire se terminera au Musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq , un séminaire qui aura sans doute apporté beaucoup à l’équipe socialiste française.
Ce séminaire était une première et on peut dire que c’est « une première réussie ».