Grand moment d’émotion et grand moment politique : la venue de Nelson MENDELA et son intervention devant le Parlement Européen.
Les bancs de la Gauche sont pleins, ceux des chrétiens Démocrates presque pleins, ceux des Libéraux clairsemés, ceux de l’extrême-droite quasiment vides…(heureusement).
Valéry Giscard d’Estaing n’est pas là… pourtant il parait « qu’il aimait l’Afrique » quand il était Président, non ?
Nelson MENDELA, rend un vibrant hommage au rôle du Parlement Européen dans la défense des Droits de l’Homme et la promotion partout de la Démocratie.
Il parle longuement du racisme et de ses conséquences en terme de conflits, de guerres et de génocides .
«Il parle aussi avec courage de son refus de la haine et son refus de la vengeance ce qui, pour lui, est nécessaire pour que les victimes de l’apartheid ne risquent pas de devenir demain de nouveaux bourreaux».
Il se déclare d’ailleurs prêt à négocier avec les dirigeants actuels de l’Afrique du Sud qu’il qualifie « d’intègres » et de « sincères ».
Mais beaucoup, oui beaucoup, reste à faire. L’apartheid restant encore en place, la lutte continue.
Les sanctions économiques doivent donc être maintenues !
C’est sous les acclamations d’un Parlement Européen debout que « ce grand vieux jeune homme fatigué » devait terminer ce que je qualifierai de « grand discours de Chef d’Etat » .