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Parlement Européen le 17 juillet 1996 – Explication de vote sur la crise de la vache folle

Notre société découvre depuis plusieurs années avec horreur les conséquences de ses folies.

Hier,  le commerce du Sang, aujourd’hui, les conséquences des farines animales contaminées… pour ne citer que deux des parties les plus visible de ces terribles désordres…

La raison de fond est, elle aussi, d’une terrible simplicité.

C’est le résultat d’un productivisme échevelé sinon écervelé, d’une recherche du profit à tous prix par des gains de temps à n’importe quel prix.

Et je suis scandalisé d’entendre des diatribes de ceux qui, par ailleurs, sont des chantres de cette société basée sur l’agent, la compétition, la réussite individuelle au détriment d’une conception plus collective et plus qualitative de son organisation.

Cela dit, rien ne justifie les erreurs et les fautes commises ici ou là au niveau Européen et à celui des États.

Nous avons le droit de savoir d’abord pour limiter les conséquences des erreurs passées mais surtout éviter qu’elles recommencent sous une forme ou sous une autre.

C’est pourquoi je m’associe à la demande d’une commission d’enquête dont les travaux devront nous aider à savoir la vérité.

Si il y’a eu des fautes, voire des crimes ou des délits, leurs responsables, à quelque niveau que ce soit, devront être punis !

Gérard Caudron

en séance  du Parlement Européen

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